J'espere qu'on me comptera pour quelque chose l'aventure de la petite Volanges, dont vous paraissez faire si peu de cas : comme si ce n'etait rien, que d'enlever, en une soiree, une jeune fille a son Amant aime, d'en user ensuite tant qu'on le veut et absolument comme de son bien, et sans plus d'embarras ; d'en obtenir ce qu'on n'ose pas meme exiger de toutes les filles dont c'est le metier ; et cela, sans la deranger en rien de son tendre amour... En sorte qu'apres ma fantaisie passee, je la remettrai entre les bras de son Amant, pour ainsi dire, sans qu'elle se soit apercue de rien.